Plusieurs choix s’offrent à une personne lorsqu’elle rend l’âme. Elle peut choisir un enterrement classique, mais elle peut aussi opter pour la crémation. Nous allons analyser quelques avantages de se faire incinérer dans cet article.
La crémation : quels sont ses avantages ?
La crémation est un choix extrêmement personnel, qui peut être dicté par de nombreuses raisons différentes, allant de questions de principe à des considérations pratiques. Nous en énumérons quelques-unes parmi les principales :
- Le processus biologique de décomposition est évité.
- Raisons environnementales, civiles, philosophiques ou esthétiques.
- Rejet du cimetière, de ses rituels et obligations, et de l’espace qu’il occupe.
- Aspiration à un retour idéal au « cycle de la nature » par la dispersion des cendres.
- Diminution du coût du cimetière.
- Plus grande liberté de choix quant à la destination finale de la dépouille mortelle.
- Facilité de transport.
Si vous souhaitez obtenir de l’aide dans la procédure de crémation, vous pouvez faire appel aux Pompes Funèbres à Bois-Colombes. L’entreprise est spécialisée en inhumation ainsi qu’en crémation. Vous pouvez prendre contact ou demander un devis sur son site pompes-funebres-colliot.fr.
Préjugés contre la crémation
Malheureusement, il existe encore des préjugés à l’encontre de la crémation, qui ralentissent sa diffusion dans notre pays. Le plus enraciné d’entre eux est que le choix de la crémation relève du « culte des morts », atténuant l’attention que les vivants devraient porter à leurs proches disparus. En réalité, l’évolution de notre société nous fait comprendre que la valeur du « culte » pour les croyants réside avant tout dans l’espoir de se retrouver dans une autre vie et dans la possibilité d’un lien par la prière, tandis que pour les laïcs, le thème du souvenir, des œuvres et de la pensée est central. Le thème de la prétendue « violence » sur le cadavre est également dépassé : le feu est un élément naturel, tout comme la terre, l’air et les agents biologiques.
La crémation et la foi catholique
L’Église catholique s’est longtemps opposée à la pratique de la crémation, considérée comme une expression antireligieuse, un acte de négation de l’immortalité de l’âme et de la résurrection des corps. Le veto a été levé en 1963 par le pape Paul VI. La crémation des morts est interdite par l’Islam et l’Église chrétienne orthodoxe. Elle est admise par les vaudois et d’autres églises chrétiennes réformées, ainsi que par les Témoins de Jéhovah, qui déclarent qu’il n’y a pas d’indication spécifique dans la Bible au sujet de la crémation. Il n’y a pas non plus de commandement concernant l’enterrement ou l’incinération des morts. La Bible dit qu’à la mort, on retourne à la poussière, et c’est effectivement ce qui arrive à un corps lorsqu’il se décompose. La crémation ne fait qu’accélérer ce processus en réduisant le corps en cendres ou en poussière.
Statistiques
La Grande-Bretagne est l’État qui compte le plus grand nombre de crématoriums (256), suivie de la France (172) et de l’Allemagne (158) ; l’Italie compte actuellement 70 installations. Au niveau mondial, le record absolu est détenu par le Japon, où la quasi-totalité des cérémonies funéraires impliquent une crémation ; les crémations dépassent également 90 % à Taïwan et à Hong Kong.